Le coquelicot

Le COQUELICOT – Papaver rhoeas – Famille des Papavéracées.

pectorales – avec le bouillon-blanc, la guimauve, la mauve, le pied-de-chat, le tussilage et la violette – son sirop, en plus d’être délicieux, combat efficacement la toux sèche.

Il contient également des mucilages (pétales), anthocyane et anthocyanidine

Aspect : plante annuelle à tige et feuilles poilues, à fleurs aux 4 pétales rouges et onglet noir ; le fruit est une capsule globuleuse contenant de nombreuses graines ; de la tige incisée s’écoule un latex blanc.

Récolte des rosettes aux printemps pour les salades, des pétales en été, avant qu’ils ne se fanent, les sécher rapidement, des capsules juste après la chute des pétales, encore vertes.

PROPRIÉTÉS :

Cousin du pavot oriental, son principe actif n’est pas la morphine, mais la rhœadine qui calme, adoucit et n’entraîne aucune accoutumance ! Le coquelicot est indiqué contre l’insomnie (particulièrement celle des enfants et des personnes âgées), pour combattre la nervosité, l’anxiété..Il fait également partie des 7 plantes

Le coquelicot peut être donné aux enfants car la rhoeadine qu’il contient à une composition différente des alcaloïdes contenus dans l’opium du pavot.

USAGES⁽¹⁾ :

SALADE

A l’état de rosette, le coquelicot peut se confondre facilement avec la bourse à pasteur (Capsella bursa-pastoris) qui est également une excellente salade, douce et pas amère. Ses feuilles sont poilues. Il est très polymorphe, avec des découpes très variables. On le ramassera de février à début mai. On le trouve dans les champs peu traités, dans les terres remuées, les talus et les décombres.

Recette de salade aux fleurs sauvages : 250g de rosettes de coquelicots, 1 oignon rouge émincé, 1 avocat coupé en lamelles. Sauce : 1 c à s de vinaigre balsamique, 2 c à s de jus de citron, 4 c à s d’huile d’olive, 1 c à c de moutarde, sel, poivre, fleurs de saison (sauge des prés, alliaire, roquette…). Dans un saladier, mélanger les rosettes soigneusement nettoyées, l’oignon et l’avocat ; arroser de la sauce et bien mélanger. Vous pouvez ajouter des lardons ou des foies de volaille revenus à la poêle.

HERBE À CUIRE : On peut l’utiliser comme les épinards. A noter qu’autrefois les caillettes des Hautes-Alpes se faisaient avec du coquelicot (aujourd’hui, avec de l’épinard). Son goût est doux et agréable.

SIROP DE COQUELICOT

Ébouillanter 200g de pétales frais avec 1l d’eau puis laisser infuser une nuit ; ajouter 1kg de sucre et cuire jusqu’à obtenir une consistance sirupeuse. Ce sirop a une action antitussive, antispasmodique, expectorante et calmante

TISANE DE COQUELICOT

*contre la toux, la nervosité et l’insomnie

1 pincée de pétales séchés pour 1 tasse d’eau bouillante, infuser 5mn, boire tout de suite ; une tasse au coucher.

DÉCOCTION DE COQUELICOT :

Selon Fournier et Lieutaghi, on peut faire une décoction des capsules dans du lait pour endormir les enfants le soir. (8 à 10 capsules par litre d’eau, 3 à càc le soir)

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(1) ces informations ne sont pas à prendre comme informations médicales et ne prétendent en rien remplacer le traitement établi par un médecin. Certains produits naturels peuvent amplifier les effets des médicaments. Il est donc prudent d’en parler à son médecin.

Ressources biblio.:

P.de Bonneval – L’herboristerie. Désiris 2006

M-C Paume – Sauvages et comestibles Édisud 2010

Les Écologistes de l’Euzière – Les salades sauvages – 2017

Claudine Luu – 250 remèdes à faire soi-même. Terre vivante 2016

Paul-Victor Fournier – Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France 1947 – Préfacé par Clotilde de Boisvert (Ed. Omnibus 2010)

Pierre Lieutaghi – Le livre des bonnes herbes – Actes Sud 1996